CISPLATINE DAKOTA PHARM 25 mg, lyophilisat pour usage parentéral en flacon, boîte de 10 flacons de 25 mg
Retiré du marché le : 28/07/2014
Dernière révision : 16/12/2004
Taux de TVA : 2.1%
Laboratoire exploitant : SANOFI AVENTIS FRANCE
Les indications thérapeutiques sont limitées aux :
- cancers du testicule,
- cancers de l'ovaire,
- cancers de la sphère ORL, de l'oesophage, du col utérin,
- cancers de la vessie,
- cancers épidermoïdes.
Le cisplatine est habituellement utilisé en polychimiothérapie, en association avec d'autres médicaments antinéoplasiques.
- cancers du testicule,
- cancers de l'ovaire,
- cancers de la sphère ORL, de l'oesophage, du col utérin,
- cancers de la vessie,
- cancers épidermoïdes.
Le cisplatine est habituellement utilisé en polychimiothérapie, en association avec d'autres médicaments antinéoplasiques.
CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament est contre-indiqué en cas de :
- allergie reconnue au cisplatine ou aux produits contenant du platine,
- grossesse et allaitement : le cisplatine est contre-indiqué pendant la grossesse ou l'allaitement. Des expérimentations animales ont montré qu'il avait des effets indésirables à tous les stades de la reproduction. Pendant le traitement par le cisplatine et pendant au moins les 6 mois suivants, des mesures appropriées doivent être prises afin d'éviter toute conception et/ou procréation ; cela s'applique aux patients des deux sexes. Si un patient souhaite avoir un enfant après la fin du traitement par le cisplatine, il est conseillé de consulter un généticien. Etant donné qu'un traitement par le cisplatine peut provoquer une stérilité définitive, les hommes qui souhaitent avoir des enfants par la suite doivent être informés des possibilités de cryoconservation du sperme avant traitement.
DECONSEILLE :
Ce médicament est déconseillé en cas de :
- atteinte de la fonction rénale : contre-indiqué si la clairance de la créatinine calculée (formule de Cockroft) ou mesurée est inférieure à 60 ml/mn ; la seule mesure de la créatininémie n'est pas un bon reflet de la fonction rénale,
- atteinte auditive,
- pathologie, cardiorespiratoire notamment, contre-indiquant une hyperhydratation.
Ce médicament est contre-indiqué en cas de :
- allergie reconnue au cisplatine ou aux produits contenant du platine,
- grossesse et allaitement : le cisplatine est contre-indiqué pendant la grossesse ou l'allaitement. Des expérimentations animales ont montré qu'il avait des effets indésirables à tous les stades de la reproduction. Pendant le traitement par le cisplatine et pendant au moins les 6 mois suivants, des mesures appropriées doivent être prises afin d'éviter toute conception et/ou procréation ; cela s'applique aux patients des deux sexes. Si un patient souhaite avoir un enfant après la fin du traitement par le cisplatine, il est conseillé de consulter un généticien. Etant donné qu'un traitement par le cisplatine peut provoquer une stérilité définitive, les hommes qui souhaitent avoir des enfants par la suite doivent être informés des possibilités de cryoconservation du sperme avant traitement.
DECONSEILLE :
Ce médicament est déconseillé en cas de :
- atteinte de la fonction rénale : contre-indiqué si la clairance de la créatinine calculée (formule de Cockroft) ou mesurée est inférieure à 60 ml/mn ; la seule mesure de la créatininémie n'est pas un bon reflet de la fonction rénale,
- atteinte auditive,
- pathologie, cardiorespiratoire notamment, contre-indiquant une hyperhydratation.
MISES EN GARDE :
Afin de réduire le risque d'insuffisance rénale qui peut être définitive (voir effets indésirables), il est essentiel de maintenir une diurèse au moins égale à 3 litres par 24 heures. Une hyperhydratation salée de 2 à 3 litres (100 ml/h) doit être instituée 8 à 12 heures avant la première injection de cisplatine, poursuivie tant que dure l'administration du produit et au moins pendant les 24 heures suivantes voire plus si les nausées et les vomissements persistent (voir posologie et mode d'administration). Cet objectif, compte tenu de la fréquence des vomissements après administration du produit, justifie le recours à des perfusions intraveineuses sous forme de soluté isotonique de chlorure de sodium ; si l'hydratation orale est impossible ou insuffisante dans les huit jours qui suivent l'administration du produit, il ne faut pas hésiter à reperfuser le patient.
L'utilisation systématique de Mannitol et du Furosémide n'est pas conseillée car leur efficacité n'est pas démontrée et ils peuvent par l'hypovolémie qu'ils engendrent accroître la toxicité.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Les examens suivants devront être pratiqués avant le début du traitement et avant chaque cure ultérieure :
. étude de la fonction rénale (créatininémie et/ou plutôt clairance de la créatinine) avant chaque cure et éventuellement au milieu de l'intercure ; il faut rappeler que la créatinine sérique est dépendante de la masse musculaire et de l'âge du sujet : elle ne commence à s'élever que lorsque la fonction rénale est déjà altérée de plus de 40% ;
. étude de la fonction hépatique ;
. numération et formule sanguine ;
. surveiller l'ionogramme, et en particulier calcémie, kaliémie et natrémie.
- Un audiogramme et un examen neurologique doivent être réalisés avant traitement et périodiquement.
- Ce médicament peut induire chez l'homme une stérilité transitoire ou définitive. Une conservation du sperme peut être envisagée dans l'hypothèse d'un désir de paternité ultérieur.
- Bien que le rôle cancérigène des chimiothérapies soit difficile à déterminer dans des cancers secondaires, cette possibilité doit être envisagée dans l'évaluation bénéfice/risque lors de la mise en oeuvre d'un traitement.
Afin de réduire le risque d'insuffisance rénale qui peut être définitive (voir effets indésirables), il est essentiel de maintenir une diurèse au moins égale à 3 litres par 24 heures. Une hyperhydratation salée de 2 à 3 litres (100 ml/h) doit être instituée 8 à 12 heures avant la première injection de cisplatine, poursuivie tant que dure l'administration du produit et au moins pendant les 24 heures suivantes voire plus si les nausées et les vomissements persistent (voir posologie et mode d'administration). Cet objectif, compte tenu de la fréquence des vomissements après administration du produit, justifie le recours à des perfusions intraveineuses sous forme de soluté isotonique de chlorure de sodium ; si l'hydratation orale est impossible ou insuffisante dans les huit jours qui suivent l'administration du produit, il ne faut pas hésiter à reperfuser le patient.
L'utilisation systématique de Mannitol et du Furosémide n'est pas conseillée car leur efficacité n'est pas démontrée et ils peuvent par l'hypovolémie qu'ils engendrent accroître la toxicité.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Les examens suivants devront être pratiqués avant le début du traitement et avant chaque cure ultérieure :
. étude de la fonction rénale (créatininémie et/ou plutôt clairance de la créatinine) avant chaque cure et éventuellement au milieu de l'intercure ; il faut rappeler que la créatinine sérique est dépendante de la masse musculaire et de l'âge du sujet : elle ne commence à s'élever que lorsque la fonction rénale est déjà altérée de plus de 40% ;
. étude de la fonction hépatique ;
. numération et formule sanguine ;
. surveiller l'ionogramme, et en particulier calcémie, kaliémie et natrémie.
- Un audiogramme et un examen neurologique doivent être réalisés avant traitement et périodiquement.
- Ce médicament peut induire chez l'homme une stérilité transitoire ou définitive. Une conservation du sperme peut être envisagée dans l'hypothèse d'un désir de paternité ultérieur.
- Bien que le rôle cancérigène des chimiothérapies soit difficile à déterminer dans des cancers secondaires, cette possibilité doit être envisagée dans l'évaluation bénéfice/risque lors de la mise en oeuvre d'un traitement.
- Toxicité rénale :
. le cisplatine peut être responsable de la nécrose tubulaire aiguë évoluant généralement favorablement en 4 à 6 semaines : une insuffisance rénale se traduisant par une augmentation de l'urée ou de la créatininémie et/ou une réduction de la clairance de la créatinine a été observée chez certains sujets traités par une dose unique de 50 mg/m² (voir mises en garde et interactions) ;
. le cisplatine est responsable d'insuffisance rénale chronique : la toxicité est liée à la dose, est cumulative et peut conduire à limiter les doses de cisplatine voire à modifier le traitement ;
. des troubles hydro-électrolytiques, en particulier hypomagnésémie, hypokaliémie et hypocalcémie probablement en rapport avec l'atteinte tubulaire, peuvent survenir, habituellement pour des doses supérieures à 50 mg/m² ; une hyperuricémie survient aussi fréquemment que l'atteinte rénale ;
. la toxicité rénale est favorisée par la dose, l'administration bolus, l'accumulation, les médicaments néphrotoxiques associés et le terrain (sujet âgé, diabète, hypokaliémie, obstacle sur les voies excrétrices).
- Toxicité auditive :
chez certains sujets traités par une seule dose de 50 mg/m² de cisplatine, il a été observé une toxicité se traduisant par des bourdonnements d'oreille et une perte auditive au niveau des hautes fréquences (4000 à 8000 Hz). Plus rarement, la perte auditive portait sur les fréquences conversationnelles. Uni ou bilatérale, l'ototoxicité devient plus fréquente et plus sévère avec l'intensité et la répétition des doses ; elle est majorée par une hypo-acousie préalable et l'association à des médicaments ototoxiques.
- Toxicité hématologique :
. une myélodépression dose-dépendante, cumulative, a été observée chez quelques sujets traités par le cisplatine : elle se traduit par une leucopénie et/ou une thrombopénie dont le maximum se situe généralement vers la 3ème semaine, la récupération s'effectue le plus souvent vers la 4ème ou la 6ème semaine ;
. plus fréquente est l'anémie chronique, dose dépendante et cumulative : elle est notée dans 50% des cas après 300 mg/m² et semble liée à un déficit en érythropoïétine.
- Toxicité gastro-intestinale :
des troubles digestifs à type d'anorexie, nausées, vomissements sont fréquents : ils sont dose-dépendants et surviennent une à quatre heures après l'administration du produit. Ils doivent être prévenus par un traitement anti-émétique efficace mais peuvent parfois conduire à l'arrêt du traitement.
Particuliers sont les nausées et les vomissements retardés, de contrôle difficile et associés à des risques de néphrotoxicité retardée.
- Toxicité neurologique :
. des neuropathies périphériques (surtout sensitives) sont observées : cette toxicité est cumulative et dose-dépendante ; elle débute vers 300 mg/m² et est fréquente vers 600 mg/m², avec une intensité variable ; elle récupère lentement et incomplètement dans 30 à 50% des cas et peut conduire à l'arrêt du traitement.
Il faut se méfier des associations du cisplatine avec d'autres produits neurotoxiques et des neuropathies préexistantes ;
. de rares atteintes neurologiques centrales ont pu être observées avec le cisplatine, en particulier des crises convulsives et une cécité transitoire ;
. des pertes de goût et de la sensibilité ont également ont été rapportées.
- Des réactions de type anaphylactique peuvent survenir dans les minutes qui suivent l'injection du produit : oedème facial, dyspnée, tachycardie, hypotension.
- Plus rarement, a été signalée une élévation des transaminases.
. le cisplatine peut être responsable de la nécrose tubulaire aiguë évoluant généralement favorablement en 4 à 6 semaines : une insuffisance rénale se traduisant par une augmentation de l'urée ou de la créatininémie et/ou une réduction de la clairance de la créatinine a été observée chez certains sujets traités par une dose unique de 50 mg/m² (voir mises en garde et interactions) ;
. le cisplatine est responsable d'insuffisance rénale chronique : la toxicité est liée à la dose, est cumulative et peut conduire à limiter les doses de cisplatine voire à modifier le traitement ;
. des troubles hydro-électrolytiques, en particulier hypomagnésémie, hypokaliémie et hypocalcémie probablement en rapport avec l'atteinte tubulaire, peuvent survenir, habituellement pour des doses supérieures à 50 mg/m² ; une hyperuricémie survient aussi fréquemment que l'atteinte rénale ;
. la toxicité rénale est favorisée par la dose, l'administration bolus, l'accumulation, les médicaments néphrotoxiques associés et le terrain (sujet âgé, diabète, hypokaliémie, obstacle sur les voies excrétrices).
- Toxicité auditive :
chez certains sujets traités par une seule dose de 50 mg/m² de cisplatine, il a été observé une toxicité se traduisant par des bourdonnements d'oreille et une perte auditive au niveau des hautes fréquences (4000 à 8000 Hz). Plus rarement, la perte auditive portait sur les fréquences conversationnelles. Uni ou bilatérale, l'ototoxicité devient plus fréquente et plus sévère avec l'intensité et la répétition des doses ; elle est majorée par une hypo-acousie préalable et l'association à des médicaments ototoxiques.
- Toxicité hématologique :
. une myélodépression dose-dépendante, cumulative, a été observée chez quelques sujets traités par le cisplatine : elle se traduit par une leucopénie et/ou une thrombopénie dont le maximum se situe généralement vers la 3ème semaine, la récupération s'effectue le plus souvent vers la 4ème ou la 6ème semaine ;
. plus fréquente est l'anémie chronique, dose dépendante et cumulative : elle est notée dans 50% des cas après 300 mg/m² et semble liée à un déficit en érythropoïétine.
- Toxicité gastro-intestinale :
des troubles digestifs à type d'anorexie, nausées, vomissements sont fréquents : ils sont dose-dépendants et surviennent une à quatre heures après l'administration du produit. Ils doivent être prévenus par un traitement anti-émétique efficace mais peuvent parfois conduire à l'arrêt du traitement.
Particuliers sont les nausées et les vomissements retardés, de contrôle difficile et associés à des risques de néphrotoxicité retardée.
- Toxicité neurologique :
. des neuropathies périphériques (surtout sensitives) sont observées : cette toxicité est cumulative et dose-dépendante ; elle débute vers 300 mg/m² et est fréquente vers 600 mg/m², avec une intensité variable ; elle récupère lentement et incomplètement dans 30 à 50% des cas et peut conduire à l'arrêt du traitement.
Il faut se méfier des associations du cisplatine avec d'autres produits neurotoxiques et des neuropathies préexistantes ;
. de rares atteintes neurologiques centrales ont pu être observées avec le cisplatine, en particulier des crises convulsives et une cécité transitoire ;
. des pertes de goût et de la sensibilité ont également ont été rapportées.
- Des réactions de type anaphylactique peuvent survenir dans les minutes qui suivent l'injection du produit : oedème facial, dyspnée, tachycardie, hypotension.
- Plus rarement, a été signalée une élévation des transaminases.
SURVEILLANCE du traitement :
- Avant le début du traitement et avant chaque cure ultérieure :
. Fonction rénale (créatininémie et/ou plutôt clairance de la créatinine) avant chaque cure et éventuellement au milieu de l'intercure.
. Fonction hépatique.
. NFS.
. Ionogramme : calcémie, kaliémie et natrémie.
- Avant traitement et périodiquement : audiogramme et examen neurologique.
- Avant le début du traitement et avant chaque cure ultérieure :
. Fonction rénale (créatininémie et/ou plutôt clairance de la créatinine) avant chaque cure et éventuellement au milieu de l'intercure.
. Fonction hépatique.
. NFS.
. Ionogramme : calcémie, kaliémie et natrémie.
- Avant traitement et périodiquement : audiogramme et examen neurologique.
Le cisplatine est contre-indiqué pendant la grossesse ou l'allaitement.
Des expérimentations animales ont montré qu'il avait des effets indésirables à tous les stades de la reproduction.
Pendant le traitement par le cisplatine et pendant au moins les 6 mois suivants, des mesures appropriées doivent être prises afin d'éviter toute conception et/ou procréation ; cela s'applique aux patients des deux sexes. Si un patient souhaite avoir un enfant après la fin du traitement par le cisplatine, il est conseillé de consulter un généticien.
Etant donné qu'un traitement par le cisplatine peut provoquer une stérilité définitive, les hommes qui souhaitent avoir des enfants par la suite doivent être informés des possibilités de cryoconservation du sperme avant traitement.
Des expérimentations animales ont montré qu'il avait des effets indésirables à tous les stades de la reproduction.
Pendant le traitement par le cisplatine et pendant au moins les 6 mois suivants, des mesures appropriées doivent être prises afin d'éviter toute conception et/ou procréation ; cela s'applique aux patients des deux sexes. Si un patient souhaite avoir un enfant après la fin du traitement par le cisplatine, il est conseillé de consulter un généticien.
Etant donné qu'un traitement par le cisplatine peut provoquer une stérilité définitive, les hommes qui souhaitent avoir des enfants par la suite doivent être informés des possibilités de cryoconservation du sperme avant traitement.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Médicaments réputés néphrotoxiques (anti-inflammatoires non stéroïdiens, produits de contraste iodés) ou ototoxiques et en particulier les aminosides : l'association doit être évitée en raison de l'addition des effets néphrotoxiques et ototoxiques.
- Ciclosporine : immunodépression excessive avec risque de syndromes lymphoprolifératifs voire de lymphomes et risque accru de néphrotoxicité.
- Vaccins vivants atténués : risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe tel que le vaccin poliomyélitique.
- Contact avec l'aluminium : risque de perte d'activité du cisplatine. La prudence est donc recommandée notamment lors de l'utilisation du matériel d'injection qui peut, comme certaines aiguilles, contenir de l'aluminium (voir posologie et mode d'administration).
- Médicaments réputés néphrotoxiques (anti-inflammatoires non stéroïdiens, produits de contraste iodés) ou ototoxiques et en particulier les aminosides : l'association doit être évitée en raison de l'addition des effets néphrotoxiques et ototoxiques.
- Ciclosporine : immunodépression excessive avec risque de syndromes lymphoprolifératifs voire de lymphomes et risque accru de néphrotoxicité.
- Vaccins vivants atténués : risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe tel que le vaccin poliomyélitique.
- Contact avec l'aluminium : risque de perte d'activité du cisplatine. La prudence est donc recommandée notamment lors de l'utilisation du matériel d'injection qui peut, comme certaines aiguilles, contenir de l'aluminium (voir posologie et mode d'administration).
- En monothérapie :
La posologie unitaire chez l'adulte et chez l'enfant est de 50 à 120 mg/m² de surface corporelle en administration intraveineuse stricte toutes les 3 à 6 semaines, le plus souvent :
. soit en perfusion unique de 1 ou 3 heures,
. soit en administration fractionnée sur 5 jours.
Les fonctions rénale, auditive, hématologique et neurologique seront régulièrement surveillées pour une éventuelle adaptation posologique du cisplatine (voir contre-indications, mises en garde et précautions d'emploi).
- En association :
Les doses de cisplatine seront modifiées en fonction de la nature et de la toxicité propre de chaque composant de l'association, séparément et associé.
- Remarque : le cisplatine réagit fortement avec l'aluminium, entraînant la formation d'un précipité et une perte d'activité du produit. La prudence est donc recommandée notamment lors de l'utilisation du matériel d'injection qui peut, comme certaines aiguilles, contenir de l'aluminium.
La posologie unitaire chez l'adulte et chez l'enfant est de 50 à 120 mg/m² de surface corporelle en administration intraveineuse stricte toutes les 3 à 6 semaines, le plus souvent :
. soit en perfusion unique de 1 ou 3 heures,
. soit en administration fractionnée sur 5 jours.
Les fonctions rénale, auditive, hématologique et neurologique seront régulièrement surveillées pour une éventuelle adaptation posologique du cisplatine (voir contre-indications, mises en garde et précautions d'emploi).
- En association :
Les doses de cisplatine seront modifiées en fonction de la nature et de la toxicité propre de chaque composant de l'association, séparément et associé.
- Remarque : le cisplatine réagit fortement avec l'aluminium, entraînant la formation d'un précipité et une perte d'activité du produit. La prudence est donc recommandée notamment lors de l'utilisation du matériel d'injection qui peut, comme certaines aiguilles, contenir de l'aluminium.
Durée de conservation :
1 an.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à température ambiante et à l'abri de la lumière.
1 an.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à température ambiante et à l'abri de la lumière.
- Avec les produits suivants utilisés seuls :
. Glucose à 5 pour cent.
. Bicarbonate de sodium à 5 pour cent.
. Chlorure de sodium à 0,1 pour cent.
. Eau.
. Thiosulfate de sodium.
. Bisulfite de sodium.
- Avec l'aluminium des matériels à injection.
. Glucose à 5 pour cent.
. Bicarbonate de sodium à 5 pour cent.
. Chlorure de sodium à 0,1 pour cent.
. Eau.
. Thiosulfate de sodium.
. Bisulfite de sodium.
- Avec l'aluminium des matériels à injection.
En cas de surdosage, on doit s'attendre à ce que les effets secondaires soient exagérés.
Il faut donc surveiller de façon très stricte les fonctions rénales et auditives et effectuer quotidiennement des numérations et formules sanguines pour guider d'éventuelles transfusions.
Une hémodialyse doit être réalisée pour éviter toute fixation excessive du produit au niveau du parenchyme rénal. Il est possible d'effectuer des dosages de platine total et/ou infiltrable par spectrométrie d'absorption atomique.
Il faut donc surveiller de façon très stricte les fonctions rénales et auditives et effectuer quotidiennement des numérations et formules sanguines pour guider d'éventuelles transfusions.
Une hémodialyse doit être réalisée pour éviter toute fixation excessive du produit au niveau du parenchyme rénal. Il est possible d'effectuer des dosages de platine total et/ou infiltrable par spectrométrie d'absorption atomique.
AGENTS ALKYLANTS ET APPARENTES.
(L : anticancéreux et immunosuppresseurs).
Antinéoplasique cytostatique. Ses propriétés biochimiques sont similaires à celles des alkylants. Sa cible d'action élective est l'ADN auquel la molécule se lie.
(L : anticancéreux et immunosuppresseurs).
Antinéoplasique cytostatique. Ses propriétés biochimiques sont similaires à celles des alkylants. Sa cible d'action élective est l'ADN auquel la molécule se lie.
- Il se fixe de manière irréversible sur les protéines plasmatiques (plus de 90%). Il se distribue largement dans le plasma et dans les différents tissus. Le platine ultrafiltrable (non lié aux protéines) possède un temps de demi-vie bref inférieur à 50 minutes. Après administration intraveineuse rapide (100 mg/m²), le pic de platine plasmatique se situe autour de 25,6 à 51,2 Mm.
La clairance du platine ultrafiltrable varie de 100 à 500 ml/min.
- Le platine total suit un profil pharmacocinétique à 2 phases, une première phase rapide, avec un temps de demi-vie de l'ordre de 30 minutes correspondant au platine ultrafiltrable et une phase terminale longue avec un temps de demi-vie de 2 à 8 jours correspondant au platine lié aux protéines plasmatiques.
Le platine se trouve dans de très nombreux tissus (rein, foie, prostate, vessie). Les concentrations intratumorales de platine, y compris le tissu cérébral, sont de l'ordre de 1 à 5 µg par gramme de tissu 24 heures après l'administration intraveineuse d'une dose de 100 mg/m².
La concentration de platine intra-érythrocytaire est faible (moins de 3% de la dose administrée).
- Les concentrations de platines retrouvées dans le LCR sont environ de 3% de celle du plasma.
Le cisplatine n'est pas métabolisé dans le foie. Son élimination est principalement urinaire : le platine ultrafiltrable ou celui fixé à des protéines de bas poids moléculaire est éliminé dans les urines par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire.
La clairance du platine ultrafiltrable varie de 100 à 500 ml/min.
- Le platine total suit un profil pharmacocinétique à 2 phases, une première phase rapide, avec un temps de demi-vie de l'ordre de 30 minutes correspondant au platine ultrafiltrable et une phase terminale longue avec un temps de demi-vie de 2 à 8 jours correspondant au platine lié aux protéines plasmatiques.
Le platine se trouve dans de très nombreux tissus (rein, foie, prostate, vessie). Les concentrations intratumorales de platine, y compris le tissu cérébral, sont de l'ordre de 1 à 5 µg par gramme de tissu 24 heures après l'administration intraveineuse d'une dose de 100 mg/m².
La concentration de platine intra-érythrocytaire est faible (moins de 3% de la dose administrée).
- Les concentrations de platines retrouvées dans le LCR sont environ de 3% de celle du plasma.
Le cisplatine n'est pas métabolisé dans le foie. Son élimination est principalement urinaire : le platine ultrafiltrable ou celui fixé à des protéines de bas poids moléculaire est éliminé dans les urines par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire.
Moins du fait des effets indésirables du cisplatine que de ceux de certains traitements anti-émétiques associés, la capacité de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines peut être affectée notamment dans les 24 heures suivant le traitement.
- Toxicité chronique :
Après l'administration intraveineuse de doses allant jusqu'à 0,75 mg/kg chez le chien et jusqu'à 2,5 mg/kilo chez le singe, on a noté des lésions dose-dépendantes des tissus à prolifération rapide et des lésions rénales en partie irréversibles.
Les études de toxicité chronique ont montré des signes de lésions rénales, de dépression médullaire, de troubles gastro-intestinaux et d'ototoxicité.
- Mutagénicité et cancérogénicité :
Le cisplatine exerce un effet mutagène dans de nombreux tests effectués in vitro et in vivo (aberrations chromosomiques dans les cellules animales en culture et dans les tests bactériens). Les expériences menées pendant une durée prolongée chez la souris et le rat ont montré un effet cancérogène du cisplatine.
- Toxicité sur la reproduction :
. Fertilité : freinage des gonades, avec aménorrhée et azoospermie et parfois même stérilité irréversible.
. Grossesse : le cisplatine est embryotoxique et tératogène chez la souris et le rat (et on a décrit des malformations dans ces deux espèces).
. Allaitement : le cisplatine passe dans le lait maternel.
Après l'administration intraveineuse de doses allant jusqu'à 0,75 mg/kg chez le chien et jusqu'à 2,5 mg/kilo chez le singe, on a noté des lésions dose-dépendantes des tissus à prolifération rapide et des lésions rénales en partie irréversibles.
Les études de toxicité chronique ont montré des signes de lésions rénales, de dépression médullaire, de troubles gastro-intestinaux et d'ototoxicité.
- Mutagénicité et cancérogénicité :
Le cisplatine exerce un effet mutagène dans de nombreux tests effectués in vitro et in vivo (aberrations chromosomiques dans les cellules animales en culture et dans les tests bactériens). Les expériences menées pendant une durée prolongée chez la souris et le rat ont montré un effet cancérogène du cisplatine.
- Toxicité sur la reproduction :
. Fertilité : freinage des gonades, avec aménorrhée et azoospermie et parfois même stérilité irréversible.
. Grossesse : le cisplatine est embryotoxique et tératogène chez la souris et le rat (et on a décrit des malformations dans ces deux espèces).
. Allaitement : le cisplatine passe dans le lait maternel.
Sans objet.
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Absence d'information dans l'AMM.
Lyophilisat en flacon (verre brun) ; boîte de 10.